Depuis plusieurs années, j’entretiens un dialogue filmé avec le peintre André-Pierre Arnal. De notre première rencontre dans son atelier parisien est né « Le souffle et le geste », un film de 26 minutes qui plonge dans les strates multiples de la peinture d’Arnal.
Lorsqu'André-Pierre m'a appris que, fait rarissime, deux de ses oeuvres étaient selectionnées pour être transformées, l'une en tapis monumental l'autre en tapisserie, dans les prestigieux ateliers des Gobelins afin de rejoindre les collections du Mobilier National, j'ai vu l'occasion dans cette forme de consécration de donner une nouvelle impulsion à nos échanges.
Je sens que le peintre, à l’orée de ses 80 ans, est prêt à revenir sur son parcours, à dérouler le fil de son travail et de sa pensée.
C'est l'objet de ce projet de documentaire en cours, auprès de lui dans ses ateliers à Paris ou dans les Cévennes, lors des grandes retrospective que lui ont consacré les galeries Ceysson, au Luxembourg, ou Dutko, à Paris, ou lors de ses nombreuses pérégrinations.
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